16 janvier 2007

Episode 21

-PARDON??? gémit Anatole-Platon
-Mais non allons! Calme-toi. Y'a juste une étiquette avec Oscar dessus. C'est bon? rassuré?
-voui, un petit peu...
-Quoique, renchérit Randy, je ne vois pas ce que ça a de rassurant de connaître son nom...
Le "petit peu" précédent venait de s'enfuir à toutes jambes dans les recoins sinueux du cortex d'Anatole-Platon, le laissant bel et bien seul devant le fameux Oscar.
Pas tout à fait seul, du moins en terme de présence, mais s'il avait fallu compter sur Randy il était réellement seul.

Randy avait démontré par le passé des aptitudes sidérantes à la lâcheté comme la fois où il avait... (en fait il y a eu tellement de fois où il s'est montré lâche et sans scrupule que l'on pourrait remplir dix chapitres avec les plus insignifiants... et comme notre politique n'est pas de gagner des lignes en piétinant sur l'action nous continuerons sans détail supplémentaire.)

Anatole-Platon venait de décider que cette partie du grenier devenait bien fraîche et qu'il était temps de s'enfoncer un peu plus là où ils ne tomberaient pas sur des squelettes au demeurant sympathique tant qu'ils ne claqueraient pas des os ou leur briseraient les leurs.
-Mais t'as pas pensé qu'on pourrait tomber sur bien pire? balança Randy, qui nous dit qu'on sera en sécurité?
-La connaissance engendre la peur, ânonna Anatole-Platon, mais t'as raison, dans le doute, passe devant

09 janvier 2007

Episode 20 bis

Nous ignorerons sans problème la dernière réplique de Randy et continuerons plutôt la visite des lieux. En deux mots : Poussières et barbecue. Ce dernier n'a strictement rien à voir. Il est plutôt là pour accentuer le côté poussiéreux du grenier.
Car tout le monde a bien compris que l'on était dans l'antique grenier de l'antique maison où étaient rangés les authentiques trésors de la Dynastie familiale. (Du coté d'Anatole-Platon parce que si on a bien suivi Randy n'est pas installé dans la maison depuis très longtemps).

Anatole-Platon prit les choses en main :

-Allons voir un peu plus loin, tous ces ours refroidis me donnent la chair de poule...

-Bouh!!! le petit Anatole qui a peur des gros nounours ! se moqua Randy, bien que lui-même était vaguement inquiet car il avait cru voir quelque chose bouger dans le coin là-bas à droite.
Nous couperons cet authentique suspense pour gagner du temps. Ce qu'avait cru voir Randy s'expliquait par un phénomène très courant quand on visite un grenier sombre, on pense distinguer des choses mouvantes alors que bien souvent ce n'est que notre imagination doublé d'un courant d'air facétieux qui animent le tout.
Néanmoins, pour plus de sécurité, ne nous attardons pas ici et remontons plutôt vers nos compères qui ont pris un peu d'avance.

-...saleté de chaînes rouillées!! se plaignait Randy comme à son habitude.
Mais qu'est-ce qu'on a besoin de garder ces vieilleries? Regarde, une boîte remplie de boîtes! et là?
Oh tiens, il s'appelait Oscar.
-Qui ça? demanda Anatole-Platon qui essayait en vain de se dépêtrer d'un réseau de câble d'un autre âge.
-Bah lui...
Randy désignait un squelette suspendue à un portemanteau à l'aide un crochet fiché dans le crâne.
De la sueur perlait sur le front d'Anatole-Platon
-et comment tu sais qu'il s'appelle comme tu as dit? commencait-il vraiment à paniquer.

Randy avait perçu la terreur dans sa voix, néanmoins il répondit :
-"C'est lui qui me l'a dit."

01 janvier 2007

Episode 20

Nous ignorerons sans problème la dernière réplique de Randy et continuerons plutôt la visite des lieux. En deux mots : Poussières et barbecue. Ce dernier n'a strictement rien à voir. Il est plutôt là pour accentuer le côté poussiéreux du grenier .
Car tout le monde a bien compris que l'on était dans l'antique grenier de l'antique maison où étaient rangés les authentiques trésors de la Dynastie familiale. (Du coté D'Anatole-Platon parce que si on a bien suivi Randy n'est pas installé dans la maison depuis très longtemps).
Anatole-Platon prit les choses en main :
-"Allez suis-moi"
-"Mais pour quoi faire?"
-"Ne réfléchis pas! ça ne sert à rien. De toi ne sort que déblatération et reblatération stériles"
-"Ah, dit-il avec l'accent des quartiers Paris-Lune XIIème, t'es en train de me dire que c'est le nouvel an ? Whoua! BONNE ANNéE

20 décembre 2006

Episode 19

On avait rarement fait mieux dans la mesquinerie que dans cette dernière phrase. On sait à quel point Randy attache de l'importance à être, en deçà des apparences, un cochon, bien que parfaitement intégré et sachant, à peu de chose prés , se tenir en société.
Disons qu'il savait emprunter du sel à la voisine sans aucun problème... Surtout quand elle n'était pas là,comme ça il pouvait "emprunter" deux trois menus bricoles pour ne pas la déranger inutilement dans son absence...

Cette remarque d'Anatole-Platon donc,le toucha en plein coeur.
-"ahah! Si tu crois m'avoir touché en plein coeur, tu te trompes lourdement!" dit-il avec une telle fougue qu'il en fait presque regretter au narrateur sa phrase précédente.

Nous avons vu ensemble que l'endroit était :
Froid, sec, sombre, immense soit l'unité de temps, de climat, de perception et d'espace. à ceci prés que l'espace en question était comblé d'un bric-à-brac phénoménal. Une petite similitude avec le salon mais en plus poussiéreux et sans l'ours à trois pattes des balkans empaillé.
En revanche , à la place , se trouvait tout le reste de la tribu de l'ours. Même ce qui semblait son cousin, mais à cinq pates. Comme quoi, toute les familles ont leur lots de déceptions...

Puisqu'on en vient à parler de la famille, celle d'Anatole-Platon n'était pas triste dans le genre,nous avons eu l'occasion d'en parler et nous en reverrons quelques spécimens. Rien que la maniére de passer à l'âge adulte est assez peu commune, en effet comme le prouve les antiques dépouilles , il faut , pour être considérer digne de la lignée , tuer un ours des balkans à trois pattes , sans aucune aide extérieure , aucune arme , aucun vêtement et aucune pitié pour la pauvre bête qui auras une drôle de derniére vision de ce monde décidément cruel et un poil sadique sur les bords.